Le titre aurait été aussi bien en un seul mot.
Mais si je peux récupérer au passage quelques requêtes Google supplémentaires, je ne vais pas faire la fine bouche non plus.
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Mille excuses d’avoir encore disparue… faut vraiment que je m’organise pour préparer quelques billets à l’avance pour quand je m’absente. Pour ma prochaine vie, je choisis d’être ORGANISÉE.
Et mille mercis à celles qui ont répondu à l’appel de mon précédent post. Je suis ravie d’être l’heureuse propriétaire d’une jupe Dior destinée au marché asiatique. Ainsi s’explique aussi le fait que j’ai un petit peu de mal à la fermer (la jupe)…
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En ce début février, je suis comme la plupart d’entre vous, impatiente de me familiariser petit à petit avec les incontournables de ce printemps.
Las !
J’ai beau invoquer la Méthode Coué, les éléments se déchaînent en une rumba endiablée et je continue à geler sur place. Alors en attendant des jours meilleurs j’entasse, je pose, je superpose. Les couches (de vêtements s’entend), les matières, les saisons, les couleurs…
Ça tient chaud.
Et puis c’est tendance la superposition. On mixe les courants, les on dit, les non dits, le folklore, les idées en un métissage gloubiboulguesque souvent indigeste, parfois rigolo, mais finalement peu fertile en créativité.
D’année en année et de saison en saison, la mode joue sa partition d’éternel recommencement, rejouant à l’envi les mélodies d’hier et recyclant sans états d’âme les succès des années passées.
Tout aurait donc déjà été fait, expérimenté, produit, pour en être aujourd’hui réduit à porter les reliques de génies disparus (ou pas d’ailleurs) régurgités par des créateurs (?) surfaits et surestimés ?
Est-ce dû à la jeunesse de ces sus dits créateurs, eux qui n’ont pas connu les années 70 et qui ne se souviennent des années 80 qu’au travers du prisme enchanté des Kickers et Petit Bateau de leur enfance et des tailleurs goldoreskes de leur maman ? Même pas sûr.
Les plus âgés aussi s’essoufflent méchamment. Certains ne font plus que recycler à l’infini leurs anciennes collections, d’autres n’ont plus grand chose à voir avec les électrons trublions qui mettaient en émoi les fashionistas de la planète à chaque nouveau défilé. Peu sortent du lot.
Mais après tout qu’importe ? Et qui suis-je pour juger ainsi ? Ne sont ce là que les réflexions d’une pauvre vieille chose aigrie par le temps qui passe (et le retour des saisons) ? Le premier qui parle de retour d’âge, je le gifle.
Oui.
Et non.
Parce que la mode, je l’aime. Et à ce titre, j’ai envie de nouveauté, de changement, d’en avoir plein les mirettes. Car même si je n’achète pas les vêtements des marques qui défilent (ou si peu), j’aime regarder, rêver, m’inspirer…
Le dégel viendra peut-être de la crise, nous obligeant à de nouveaux comportements. Saura-t-elle être à l’origine d’une nouvelle créativité, d’un nouveau et fécond débordement d’idées ?
Moi j’y crois.
Et en attendant et sans créativité, je super pose et je recycle.
Vivement le printemps !
- Jupe : Vanessa Bruno
- Sweat-shirt : American Apparel
- Gilet en maille fine : La Redoute
- Blouson en cuir : Maje
- Gilet en grosse maille : Muji
- Bottes : Ash